Le monde des possibles

Par Maryse Loranger • Le 12 décembre 2023


On arrive bientôt au fil d’arrivée 2023. C’est ce moment important de l’année que je prends pour faire un bilan de l’année que je laisse en arrière pour mieux me préparer à aller de l’avant. Je regarde les événements passés, les accomplissements qui se sont révélés bénéfiques et ceux qui m’ont fait voir où j’étais rendue. Reconnaître mes schémas est une étape très vulnérable pour ma paix intérieure, car c’est lors de ces introspections que j’apprends à me concentrer sur mes besoins internes au lieu de blâmer les éléments extérieurs. Mais oui! L’envie de blâmer des facteurs extérieurs à nous est aussi facile que de faire de la compote aux pommes. On coupe les morceaux n’importe comment pourvu qu’ils cuisent bien jusqu’à la texture que l’on désire. On mélange le tout rapidement avec ou sans sucre de notre choix et voilà, c’est prêt pour une consommation aussi simple et rapide que les mots peuvent être projetés vers l’extérieur. Pour ceux et celles qui me connaissent, ce texte n’est qu’un miroir de mes réflexions du moment. À consommer avec légèreté. 

Ce genre de travail n’est pas destiné à être utilisé contre moi-même dans un jugement ou une déception de mes actions ou de mes décisions qui pourrait s’approcher d’un sentiment de honte. Je revisite l’information pour m’ouvrir à de nouvelles possibilités, pour m’aider à transformer et à transcender des schémas difficiles. Il n’y a pas de quoi avoir honte. Au lieu de cela, j’accepte où je suis et d’où je viens.

La honte est un schéma émotionnel noueux et difficile à briser. C’est l’une des émotions les plus profondes, les plus inconfortables et les plus omniprésentes. La honte peut devenir paralysante, surtout si nous avons subi beaucoup de dépréciation, d’embarras ou d’humiliation associés à la migraine, cette maladie enveloppée d’une cape d’invisibilité. 

Ce n’est pas un cycle facile à briser, mais lorsque j’ai pu enfin reconnaître que cette honte imposée de ma propre perception du monde extérieur alimentait mes schémas de pensées négatifs, j’ai commencé à comprendre beaucoup de choses sur moi-même et sur ma façon de fonctionner. De là, j’ai pu commencer à m’écouter, à reconnaître mes limites et à voir toutes mes possibilités. Car au-delà des limites que l’on s’impose se trouve tout un monde des possibles. 

Monde des possibles

Alors voilà que je lis sur la pratique de l’autocompassion sous forme de projet créatif et amusant qui a pour but de réinitialiser l’état d’esprit. L’idée est de créer des pense-bêtes avec des affirmations positives. 

Je me suis donc procuré un paquet de « post-it » ou notes autocollantes colorées et j’ai créé des phrases que je considère positives pour moi, que j’ai ensuite collées partout dans la maison. Sur l’ordinateur, sur le miroir de la salle de bain, sur les murs, la porte, le frigo, la cuisine… enfin un peu partout. Je me suis mise à les lire chaque jour quand je passais devant. Par exemple, mon « post-it » prend une grand respiration m’a fait réaliser à quel point je respirais très légèrement et que l’action de prendre une grande respiration à différents moments de ma journée (ou quand je passais devant cette note) me calmait, me faisait prendre conscience de ma respiration tout simplement.

Je vous propose de créer vos propres affirmations ou de vous inspirer de celles-ci :

Mon corps est sain et fort. Je suis reconnaissante pour ma santé.

Rien n’est permanent. Tout passe.

Aujourd’hui, je peux faire un nouveau choix.

Respire profondément.

Je serai douce avec moi aujourd’hui.

J’ai le droit à mon opinion.

Ma valeur n’est pas déterminée par l’opinion d’autrui.

J’aime mes imperfections.

Je souris à la vie.

Quand c’est difficile, je me souviens du chemin parcouru.

J’attire ma tribu d’âmes. Je suis bien entourée.

 

Je partage donc avec vous ces petites notes qui m’ont fait oublier mes limites et ce que je croyais impossible pour me tourner vers ce monde dans lequel il n’y a plus de contrainte. Il n’y a que cette douce liberté d’être qui je suis, là où je suis, dans l’ici et maintenant, migraine ou pas, maladie invisible ou pas, cape d’invisibilité retirée et ouverture du cœur et de l’âme au monde des possibles.

 

Avec douceur et espoir,

Maryse Loranger


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4 Commentaires
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Louise
Louise
il y a 4 mois

Magnifique texte Maryse, à méditer

Maryse Loranger
Maryse Loranger
il y a 3 mois
En réponse à  Louise

Merci Louise!

Boucher Chantal
Boucher Chantal
il y a 3 mois

Merci beaucoup pour ces petites pensées à coller un peu partout…j’adore

Maryse Loranger
Maryse Loranger
il y a 3 mois
En réponse à  Boucher Chantal

Ça fait plaisir Chantal. Vous m’en donnerez des nouvelles si vous trouvez ça efficace pour vous.
Au plaisir!