
Il y a la migraine et plus encore! Cinquante nuances de gris…
Aurores boréales
Le grand nord
Ma tête dérive
Un iceberg qui s’échappe
Ma tempe le saisit
Les yeux fermés
Chercher la paix
En ces yeux orageux
Le noir s’éclaire
Sous la peau de mes étés
Domptés par la migraine
Sur le chemin, parfois, on s’égare… Il suffit d’une canopée très dense pour masquer le soleil et dissiper sa lumière.
Pourtant, nous savons qu’il est là. Nous voyons encore. Bref, il fait jour. Et pour la migraine alors? C’est l’histoire d’un parcours.
Au final, nous le savons tous. Cheminer, c’est danser sur un sentier plein de trous et de bosses. Chaque pas posé peut nous coûter la vie ou la santé; à nous d’apprendre à garder l’équilibre le plus longtemps possible. Un coup oui, un coup non.
Vivre avec la douleur, c’est regarder la lumière dans le plus obscur des silences; entendre la vie entre chaque battement de cœur. Frémir à chaque envolée de souffle. Sentir le battement d’aile d’un papillon sur le haut de la nuque ravagée.
Je vois une cheminée à l’abri du vent.
J’écoute le vent des orages et la rage de la pluie sur mes vitres.
L’eau manque. Les incendies se répandent. Les sécheresses s’étendent.
La migraine n’empêche pas la conscience que nous traversons une période pandémique, pétrochimique…catastrophique… tellurique…
Oui mais… Malgré ma conscience des grands défis écométéorologiques qui s’abattent, malgré les méfiances envers le big pharma… Malgré ces malgré…
Et puis voilà! Oui j’avoue: « Ciel, que je le bénis ce big pharma d’apporter à ma vie un peu d’espace pour vivre un peu! ». Voilà c’est dit!
Lumière ou ténèbres, rien n’est plus gris que la vie. Cinquante nuances… Je l’avais dit!