Le rôle de la douleur est d’avertir qu’il y a ou qu’il risque d’y avoir une lésion, qu’il y a un danger pour l’intégrité du corps. Quand, dans le cerveau, les régions qui traitent la douleur à la tête s’activent d’elles-même, sans lésion, on parle de céphalée primaire. Ce sont les régions elles-mêmes qui sont instables, un peu comme s’il y avait des court-circuits qui déclenchent la douleur sans qu’il y ait de dommage qui la cause. Les céphalées primaires sont des phénomènes neurologiques au même titre qu’une crise d’épilepsie par exemple, mais elles n’ont heureusement pas de conséquence directe sur la santé physique.
Les céphalées primaires ne signalent donc pas un danger réel, mais elle en simule un, ce qui peut causer beaucoup de détresse.
Quand les zones de douleur à la tête s’activent sans lésion, on parle de céphalée primaire. Ce sont les zones de douleur elles-mêmes qui sont instables, un peu comme s’il y avait des court-circuits qui déclenchent la douleur sans qu’il y ait de dommages qui causent la douleur.
La céphalée dite de tension (petit mal de tête ordinaire) les migraines et la céphalée de Horton sont des céphalées primaires. Le mal de tête associé à la sinusite est un bon exemple de céphalée secondaire! La migraine est une céphalée primaire fréquente et incapacitante. La crise de migraine est en quelque sorte une activation injustifiée des régions du cerveau qui traitent la douleur à la tête!
Lorsqu’on a mal à la tête à cause d’une substance (un lendemain de veille par exemple, alors qu’on traverse un mini-sevrage d’alcool, ou encore certains médicaments), il s’agit aussi de céphalée secondaire. Même si un mal de tête peut parfois faire craindre une tumeur au cerveau, il faut savoir que la vaste majorité des maux de tête sont primaires et donc sans conséquence sur la santé physique.
Évidemment, un migraineux peut avoir aussi une céphalée secondaire (s’il fait un abcès dentaire par exemple). Souvent, la personne saura distinguer les deux maux de tête puisque la céphalée secondaire a des caractéristiques distinctes et donne des sensations différentes des crises de migraine.
Céphalée secondaire: une structure est lésée. Les nerfs transmettent la douleur au cerveau. |
Dr Elizabeth Leroux, MD, FRCPC (spécialiste en médecine des céphalées)
Madame , Monsieur ,
À la lecture de cee texte et après avoir écouté l’entretien sur la migraine à l’émission Médium Large du 8 janvier , je crois de plus en plus que je suis affligée de ce mal .
Habituellement, mes maux de tête commençaient la nuit vers 3 ou 4 heures . Ils commençaient souvent quand j’e couchée sur le côté droit . Le mal avait un point central du côté droit de la tête, sur le dessus . La douleur était très forte et durait quelques jours avec 2 ou 3 heures de répit. Je prenais Tylenol extrait fort plus Advill ensemble à plusieurs reprises pour m’en débarrasser . Mon médecin ne crois pas que ce soit des migraines .
Maintenant , le mal s’est transféré du côté gauche . La douleur est toujours aussi forte .
Il m’arrive d’être plusieurs jours sans maux de tête. C’est très agréable durant cette période.
On a parlé de cycle hormonal. Est-ce que c’est encore une cause quand on est ménopausée? J’a 73 ans .
Voilà en gros mes maux de tête. Est-ce que je fais des migraines à votre avis ?
Autre chose , maintenant ils peuvent commencer en avant-midi.
Merci de m’avoir lue .
Bonjour,
Malheureusement, nous ne pouvons pas faire de diagnostic. Pour distinguer entre le mal de tête ordinaire et la migraine, consultez cet article :
http://migrainequebec.org/2012/05/28/migraine-ou-petit-mal-de-tete-ordinaire/
Pour savoir si les migraines peuvent commencer à n’importe quel âge, ce qui est possible, lisez ceci https://www.migrainetrust.org/living-with-migraine/coping-managing/migraine-in-later-life/. Ce n’est pas impossible que ce soit des migraines que vous vivez. Il faut consulter un médecin (peut-être un deuxième ?) ou un neurologue pour avoir un diagnostic. Bonne chance dans vos démarches.